Voici la photo que nous a fait parvenir Benoit de Thoré, qui a été invité par le prince Albert de Monaco pour une partie de chasse sur les terres du château de Marchais. Il s’agit d’un lapin de garenne à la robe bleue.
Explication : il y a environ 25 ans à Marchais des lapins de clapiers atteints par la myxomatose ont été lâchés dans la nature. Certains ont survécu et se sont reproduits avec des lapins de garennes (des lapins sauvages). Ils ont transmis cette couleur inhabituelle (il y aussi des lapins roux) à leur descendance qui perdure encore aujourd’hui.
J’entends déjà les mauvaises langues reprocher à notre « Baron Aulnoisien » de ne jamais rien faire comme les autres !
En interrogeant les anciens et notamment Robert qui habite la rue Pierre Nolle, on apprend qu’à Aulnois nous avons connu une expérience similaire. « Pendant la seconde guerre mondiale lors de l’évacuation de la population, des lapins domestiques ont été relâchés dans le bois du Moulin. Ils sont revenus à l’état sauvage et ont creusé des terriers. Après la guerre, il y avait
Jean Demoyencourt qui n’avait pas sont pareil pour capturer ces lapins lorsque le gel laisser sur le sol un joli voile blanc. Il avait remarqué qu’à certains endroits l’herbe n’était pas gelée, il se jetait alors pour saisir un lapin gîté dans une touffe de graminée ». On comprend mieux la passion qui l’anima adulte pour l’élevage de ces animaux – dans des clapiers béton au fond de son jardin.
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