samedi 9 février 2013

Un destin plein de promesses


Il y a plus de 40 ans, jean Luc Moutonnet disparaissait dans des conditions tragiques. Ce jeune aulnoisien n’avait pas encore 20 ans lorsqu’il périt avec 107 autres personnes dans le tunnel de Vierzy.

Après son décès, pour lui rendre hommage, on appela le local paroissial «foyer Jean-Luc Moutonnet». Lorsque l’immeuble fût vendu à un particulier, on retira la plaque de marbre pour l’apposer sur la façade de l’ancienne école près de la place. C’est le foyer Jean-Luc Moutonnet que l’on connait aujourd’hui.

Jean Luc Moutonnet était un athlète de haut niveau. Il a connu l’équipe de France, les compétitions internationales. Il avait une silhouette magnifique, on le sentait taillé pour la course. Ceux qui l’on connu à cette époque, disent que sa technique était pure, qu’il était beau de le voir courir. Il devait rapporter de grandes victoires à son club, la FCL. Il serait un grand champion, tout le monde le savait ! Mais le vendredi 16 juin 1972, tout s’arrête brutalement dans le tunnel de Vierzy.



En travaillant sur la vie de Jean Luc, en collaboration avec Gérard Beaurin, j’ai découvert un personnage dont je ne connaissais que le nom, comme tous les enfants d’Aulnois sous Laon nés après 1972. 
J’ai découvert le parcours du sportif, mais aussi les différents aspects d’une personnalité hors du commun. Jean Luc était un enfant de son temps, ouvert, il faisant preuve d’empathie envers ses contemporains. Il a fédéré les jeunes du village dans une association et il rédigeait un journal. 
Avec sa bande de copains,  ils n’hésitaient pas à interpeller la municipalité de l’époque. C’était l’après 1968, une vague de liberté et d’espérance flottait chez les jeunes d’Aulnois.
Jean Luc, que ses amis appelaient le Grand Charles, était leur leader.

Pour lui rendre hommage et faire vivre son souvenir chez les jeunes d’aujourd’hui, une nouvelle rubrique enrichit le site Aulnois.net. Celle-ci sera mise en ligne de façon progressive.

1 commentaire:

  1. Le souvenir d'un type super avec qui j'avais plaisir à m'entraîner ! Un gars qui malgré les performances était resté le même !

    En junior 1, j'étais devant... En junior 2, c'était l'inverse... Et je pense que je ne l'aurais jamais pu le rattraper !

    Ce sacré tunnel m'aura privé d'un certain nombre d'amis ! N'st ce pas Claudine...

    Jean-Philippe

    RépondreSupprimer